MSL-PASS-Degradations-frequentes-2022-01-21

Une augmentation importante des dégradations des biens municipaux et privés est constatée sur ces dernières semaines à Saint-Sulpice-sur-Lèze.

En ce début janvier 2022 la ville de Saint-Sulpice-sur-Lèze a subi un certain nombre d’incivilités qui n’avaient plus été constatées depuis de longs mois.

Les 7 derniers jours ont été marqués par des actions nocturnes visant des équipement publics et privés, certes sans grandes conséquences, mais dont certaines interpellent sur leur dangerosité potentielle envers les personnes, y compris envers leurs auteurs.

Une grille du vestiaire du rugby a été arrachée, un barbecue nocturne dans les tribunes et une pelouse jonchée de détritus, canettes de bière au petit matin. Au moulin de Pesquiès, un panneau a été sectionné pour la énième fois. Les tags sur les murs se multiplient en divers endroits de la ville. Le dernier en date étant celui du mur du Crédit Agricole. Des tuiles sont cassées par la montée d’individus sur le toit de l’école élémentaire. Des vitres ont été cassées à l’école maternelle. Les portes du gymnase sont régulièrement dégradées par des tentatives d’intrusions. Des dégâts ont été constatés au niveau du toit de la salle des fêtes.

Plus grave, le service technique a découvert, sur deux sites, l’explosion de bouteilles d’acide chlorhydrique. Il s’agit là d’un cap qui n’avait pas été franchi dans notre commune, l’emploi de matières dangereuses qui fait courir un risque important au personnel municipal, aux passants ainsi qu’aux auteurs dont l’âge laisse imaginer l’inconscience. La poche à eau de réserve incendie du stade a été volontairement éventrée au cutter pouvant entraîner de graves difficultés en cas d’incendie.

Il n’est pas rare que les auteurs soient aperçus et parfois reconnus par des habitants. Il a été noté qu’au moins deux groupes, un de jeunes adultes et l’autre d’adolescents de 13 à 14 ans agissent régulièrement.

Outre les risques encourus, nous payons tous, en tant que citoyens de Saint-Sulpice-sur-Lèze, le coût financier de ces incivilités autant que le temps passé par le personnel municipal à réparer au lieu de travailler aux tâches courantes et à l’amélioration de notre qualité de vie.

La municipalité tient à rappeler la responsabilité de chacun et notamment des parents dont les enfants, parfois livrés à eux-mêmes, n’ont aucun respect pour le bien public.

La gendarmerie, qui a été informée et auprès de qui plusieurs plaintes ont été déposées, sera donc plus vigilante et plus présente sur notre territoire.